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Une dizaine de coureurs du Tour de France ciblés par l'Agence de lutte contre le dopage

Vendredi soir, des coureurs devraient recevoir en main propre une lettre de l'Agence française de lutte contre le dopage leur communiquant les résultats des prélèvements sanguins pratiqués les 3 et 4 juillet. Pour une dizaine, les résultats sont anormaux.

Par Stéphane Mandard

Publié le 11 juillet 2008 à 09h14, modifié le 11 juillet 2008 à 14h23

Temps de Lecture 1 min.

Vendredi soir, à leur hôtel, certains coureurs devraient avoir la surprise de se voir porter une lettre à leur attention. Remise en main propre par des médecins préleveurs et des escortes de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), la missive recèle les résultats des prélèvements sanguins pratiqués par l'AFLD sur l'ensemble du peloton les jeudi 3 juillet et vendredi 4 juillet, précédant le départ du Tour de France.

Ces résultats doivent être transmis à tous les coureurs. Selon nos informations, les analyses ont révélé des résultats anormaux chez une dizaine de coureurs participant à la Grande Boucle. La lettre envoyée par l'AFLD vaut, pour ces derniers, avertissement . Elle signifie à ces récipiendaires qu'ils sont dans le collimateur de l'Agence qui, pour la première fois cette année, est seule responsable des contrôles.

Les coureurs dont les paramètres (hématocrite, hémoglobine, réticulocytes…) font apparaître des valeurs "assez troublantes" seront – et sont déjà pour certains – l'objet de contrôles antidopage particulièrement ciblés susceptibles de mettre en évidence l'usage de produits interdits. Une valeur élevée d'hématocrite ou d'hémoglobine, par exemple, peut en effet indiquer la prise d'érythropoïétine (EPO) ou le recours à une transfusion sanguine.

Les résultats des prélèvements sanguins réalisés avant le départ de la Grande Boucle ont également été envoyés à l'Union cycliste internationale (UCI) pour lui permettre d'enrichir le"passeport biologique" des coureurs. Mis en place depuis le début de la saison pour traquer les anomalies hématologiques chez les coureurs et donc permettre de débusquer plus facilement les tricheurs en ciblant mieux les contrôles, le passeport biologique ne peut pas être utilisé pendant le Tour.

L'UCI a en effet refusé de transmettre les précieuses données qu'il renferme à l'AFLD. Son président, Pierre Bordry, vient d'écrire à son homologue de la fédération internationale, Pat McQuaid, pour lui faire part de son mécontentement.

Début mai, l'UCI avait laissé entendre que 23 coureurs étaient particulièrement ciblés.

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